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XGilles a grandi dans un milieu pauvre où la criminalité faisait partie du quotidien. Il veut briser ce cycle qui se répète d’une génération à l’autre, afin d’être présent dans la vie de ses enfants. Saura-t-il jouer son rôle de père?
Josée
Coordonnatrice clinique
Josée œuvre pour la Maison Saint-Laurent depuis 29 ans. On peut dire qu’elle l’a tatouée sur le cœur. Pilier de la maison, elle priorise le bien-être des résidents et des intervenants qu’elle supervise. Elle aide la clientèle à effectuer des changements concrets dans leur vie et à trouver des alternatives positives à la criminalité.
Nancy
Intervenante communautaire titulaire
Nancy œuvre pour la Maison Saint-Laurent depuis 9 ans. La relation d’aide auprès des résidents est une des principales motivations de son implication. Elle se distingue par son empathie, sa disponibilité, son écoute et son dévouement auprès des personnes qu’elle accompagne dans leur cheminement.
Valérie
Intervenante communautaire titulaire
Valérie œuvre pour la Maison Saint-Laurent depuis 8 ans. L’entraide et le principe d’équité des chances pour chaque individu peu importe son bagage a motivé son choix de carrière. Sa vision de la clientèle et son approche personnalisée axée sur la notion de choix la distinguent dans son travail.
Zoé
Intervenante communautaire titulaire
Zoé œuvre pour la Maison Saint-Laurent depuis 4 ans. Elle est consciencieuse, désireuse d’apporter son soutien à la clientèle et souhaite lutter contre les préjugés. Son ouverture d’esprit, son bagage et ses origines françaises lui permettent de poser un regard différent sur la clientèle.
Dominique
Intervenante communautaire titulaire
Dominique a travaillé pendant 10 ans auprès de la clientèle externe via l’Agence Sociale Saint-Laurent. Elle œuvre maintenant pour la Maison Saint-Laurent depuis près d’un an. Énergique et dotée d’un excellent sens de l’humour, Dominique s’implique activement et elle a à cœur d’amener les résidents à réussir leur processus de changement.
Ézeckiel
À 32 ans, Ézeckiel, père de deux jeunes enfants, a vécu 15 mois en milieu carcéral et il a décidé de remettre sa vie sur les rails. Malgré le fait qu’il ait terminé sa sentence, il a entrepris des démarches pour venir en maison de transition « en dépannage ». Cela lui permet d’avoir un toit, le temps de se trouver du travail. La maison lui donne un cadre afin d’atteindre ses objectifs, mais ce cadre est peut-être trop rigide à son goût.
Gilles
Gilles a grandi dans un milieu de pauvreté et la criminalité faisait partie de son quotidien. Sa mère, Monica la Mitraille, est morte criblée de balles lors d’une série de braquages alors que Gilles n’avait que quelques mois. Pendant ce temps, le père de Gilles était au pénitencier et y est resté pendant toute son enfance. Après avoir passé presque la moitié de sa vie en détention, Gilles reconnaît aujourd’hui que ce n’est plus la vie qu’il veut offrir à ses enfants. À 52 ans, il veut briser le cycle familial et se dit prêt à changer sa vie pour pouvoir être présent auprès de ses enfants.
Martin
Martin est un ex-trafiquant qui a passé quatre mois en détention. Fraîchement sorti, il s’aperçoit qu’il a tout perdu : sa femme avec qui il était depuis 19 ans l’a quitté, il n’a plus la garde de ses enfants, la maison familiale doit être vendue et il est criblé de dettes. C’est un gros choc pour Martin qui doit se reconstruire une nouvelle vie.
Yan
Yan a grandi dans un milieu sans histoires, mais à 40 ans, il a eu une mauvaise passe qui l’a poussé vers la criminalité. Après 17 mois d’incarcération, il veut mettre cette période noire derrière lui et mener une vie plus paisible. Mais sa colère remonte souvent à la surface et il doit apprendre à mieux contrôler et communiquer ses émotions. Avec l’appui de son intervenante, Yan sera encouragé à s’accomplir dans un travail qu’il aime, à se bâtir un nouveau réseau et à trouver les mots pour résoudre ses conflits.
Félix
C’est suite à une rupture amoureuse que Félix, 38 ans, s’est isolé dans une maison où il faisait pousser du cannabis. Après quatre mois en détention, il arrive à la Maison Saint-Laurent qui a ses propres exigences; il faut vouloir travailler sur soi, avoir la volonté de changer. Ce n’est pas facile pour Félix de remplir toutes les conditions exigées pour demeurer en libération. Esprit libre, il doit accepter de fournir tous les efforts demandés.
Eduardo
À 18 ans, Eduardo est tombé dans la spirale des drogues dures et il a touché le fond : il a fait des overdoses, il a perdu sa copine, son chien. Son problème de dépendance l’a mené jusqu’en détention. Aujourd’hui sobre depuis un an, il suit un programme de méthadone et espère un jour pouvoir s’en libérer. Avec l’appui de son intervenante à la maison de transition, il s’est donné pour objectif de retourner aux études. Aura-t-il la force de surmonter ses envies de consommer?
Bienvenue à la Maison Saint-Laurent, la plus ancienne maison de transition au Québec. Bon an mal an, elle abrite jusqu’à 35 résidents, qui y vivent en moyenne de quatre à six mois.
Ces ex-détenus ont purgé des peines allant du vol au viol, en passant par le trafic et le crime organisé. Ils n’ont pas choisi de vivre ensemble. Ils retrouvent une semi liberté encadrée tout en jonglant quotidiennement avec de graves problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie, d’appât du gain, de dettes, de violence et de mauvaises fréquentations. Avec le soutien et l’encadrement de leurs intervenantes, trouveront-ils les outils pour réintégrer la société? Pourront-ils changer et reprendre leur vie en main après des mois ou des années passés en détention? S’ils se retrouvent à la Maison Saint-Laurent, c’est qu’ils y croient, et qu’ils sont prêts à terminer leur peine ici… à deux pas de la liberté.